Pour bâtir un monde sans violence sexuelle, la Fondation Marie-Vincent collabore avec plusieurs précieux partenaires. Nous vous en présentons un qui s’implique pour la cause depuis maintenant 10 ans!
Qu’est-ce que la Fondation René Malo?
La Fondation René Malo est une fondation familiale créée en 1996. Marie et René Malo, alors parents de deux
jeunes enfants, étaient particulièrement sensibles aux conditions de la jeunesse d’ici. Désirant humblement participer à offrir une égalité des chances aux enfants de se développer à leur plein potentiel, la mission de la fondation s’est alors imposée d’elle-même.
Ainsi, la Fondation René Malo a deux missions parallèles, bien que celles-ci puissent se croiser. Sa première, et plus importante, vise le soutien à l’enfance : les enfants québécois et leur développement physique, psychologique, leur épanouissement par les arts. Sa seconde est le soutien au milieu culturel : participer au rayonnement des arts québécois, et ce, principalement dans le domaine cinématographique.
Depuis une dizaine d’années, Fanny-Laure et Laurent Emmanuel se joignent à la prise de décisions concernant l’orientation de la Fondation, ainsi qu’à la sélection des demandes d’aide qui lui sont adressées. La relève se fait ainsi naturellement. Fanny occupe d’ailleurs le poste de vice-présidente de la Fondation depuis 2013.
Depuis combien de temps la Fondation René Malo est-elle impliquée avec la Fondation
Marie-Vincent?
Le premier don à la Fondation Marie-Vincent remonte à 2009. Cela dit, c’est suite à notre visite du Centre d’expertise et notre rencontre avec la directrice générale de l’époque, en 2014, que nous avons décidé de soutenir de façon plus importante, et à plus long terme, les activités de Marie-Vincent. Cela fait donc 10 ans que nous sommes impliqués avec la Fondation Marie-Vincent.
Qu’est-ce qui vous a amené à vous impliquer pour la Fondation Marie-Vincent?
Nous avions été approchés par la directrice de la Fondation. Après la visite du Centre d’expertise et surtout la rencontre des intervenants de l’équipe clinique, nous avons réalisé à quel point la Fondation Marie-Vincent possédait des compétences exceptionnelles et uniques dans le domaine de la violence sexuelle faite aux enfants. Cette expertise ne cesse de croître, nourrie par les travaux de la Chaire interuniversitaire et les programmes de prévention en partenariat avec les milieux. Ce qui nous a particulièrement touché, est l’explication qu’à l’aboutissement de la démarche de la thérapie prodiguée auprès des enfants victimes de violence sexuelle, ceux-ci retrouvaient une qualité de vie « normale ». Nous sommes toujours, à ce jour, grandement inspirés par les accomplissements de la Fondation Marie-Vincent auprès des enfants.
Depuis cette première rencontre, nous avons décidé de financer la Fondation Marie-Vincent de façon récurrente, et de les accompagner au mieux de nos propres expertises. En ce sens, nous les avons accompagnés dans la création des capsules « Mon plus grand rêve », et Fanny a été présidente du Cercle des jeunes leaders de la Fondation Marie-Vincent en 2017 et 2018. Fanny siège toujours au sein du Cercle et a préparé activement la troisième édition de l’évènement Ombré au profit de la Fondation Marie-Vincent.
Quel serait votre souhait pour la Fondation marie-Vincent?
La diffusion à grande échelle du matériel exceptionnel du programme Lanterne. Le programme Lanterne est un outil de prévention de la violence sexuelle chez les tout-petits qui est unique au monde. Parce programme, nous souhaitons que le nombre de cas de violence sexuelle baisse de manière significative. Nous nous rallions au rêve de la Fondation Marie-Vincent qui est de bâtir un monde sans violence sexuelle et nous croyons que les outils développés sont un premier pas exceptionnel dans cette direction. Chaque parent devrait, à la naissance de son premier enfant, recevoir ces outils de prévention.
Quel est votre plus grand rêve pour les enfants?
Qu’ils puissent se développer dans un monde sain, avec une société qui leur permet d’être insouciants durant leurs précieuses années d’enfance, en développant au maximum leurs habiletés affectives et créatives.