Colloque Marie-Vincent : prévenir la violence sexuelle de 0 à 17 ans

Deuxième édition

Le 3 juin 2025, 8 h 30 à 16 h 30, Plaza Rive-Sud

500, avenue du Golf, La Prairie (Québec) J5R 0A5

Comment prévenir la violence sexuelle dès le plus jeune âge et tout au long du développement des jeunes ? Comment adapter nos interventions pour mieux les outiller à chaque étape de leur vie ?

Le 3 juin 2025, Marie-Vincent vous invite à une journée de réflexion, d’échanges et d’apprentissage pour répondre à ces questions essentielles. Ce colloque réunira expert·e·s et professionnel·le·s engagé·e·s dans la protection des jeunes de 0 à 17 ans, en mettant en lumière des approches concrètes et adaptées aux réalités du terrain.

Conférences, ateliers et kiosques d’organismes partenaires permettront d’explorer des approches concrètes et adaptées à la réalité des jeunes et des professionnel·le·s qui les accompagnent.

Défilez plus bas pour découvrir le programme, les conférenciers et les informations pratiques.

Grâce à la participation financière de l’Agence de la santé publique du Canada.

Le programme de la journée

  • 8 h 30 à 9 h : Accueil des participant·e·s
  • 9h à 9 h 30 : Mots de bienvenue
  • 9 h 30 à 10 h 30 : Conférence d’ouverture (Restez à l’affût, les noms de nos invité·e·s seront dévoilés bientôt!)
  • 10 h 30 à 11h : Pause
  • 11h à 12h : Choix parmi 4 ateliers
  • 12 h 00 à 13 h 00 : Dîner
  • 13h à 14h : Visite des kiosques
  • 14 h à 15 h : Choix parmi 4 ateliers
  • 15 h 00 à 15 h 30 : Pause
  • 15 h 30 à 16 h 30 : Panel de discussion sur la prévention de la victimisation secondaire avec des professionnelles du milieu sociojudiciaire

Les inscriptions ouvrent le 24 mars!

 

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Découvrez les kiosques présents au colloque

Plusieurs organisations seront présentes à travers des kiosques interactifs pour partager leurs expertises.

Chaque kiosque offrira du matériel éducatif, des outils d’intervention et des informations précieuses pour les professionnel·le·s, les familles et toute personne intéressée par la protection de l’enfance et le soutien aux jeunes.

Consultez la liste des kiosques en cliquant ici.

D’autres kiosques s’ajouteront bientôt – restez à l’affût!

ATELIERS DE L’AVANT-MIDI

Neurodiversité et éducation à la sexualité : découvrez le projet Iris – L’Anonyme

La prévention de la violence sexuelle chez les jeunes neurodivergent·es (personnes sur le spectre de l’autisme et/ou avec déficience intellectuelle) peut paraître complexe. Depuis 2018, L’Anonyme a déployé plusieurs initiatives qui visent à en réduire l’incidence chez cette population particulièrement vulnérable. À travers le projet Iris, l’équipe contribue à outiller les personnes neurodivergentes au développement de comportements favorisant des relations intimes égalitaires, sécuritaires et consensuelles. L’alliage de 4 volets (l’animation d’ateliers d’éducation à la sexualité, la formation aux professionnel·les, l’intervention sexoéducative individuelle et la recherche interventionnelle) permet à Iris de se démarquer dans les différents milieux visités. Cette présentation abordera les facteurs de succès et les défis rencontrés dans le déploiement du projet. De plus, l’équipe révélera les pratiques à privilégier en éducation à la sexualité et en intervention, en mettant l’accent sur la nécessité de tenir compte de l’autodétermination et de l’agentivité de cette population souvent mal comprise lorsqu’il est question d’intimité.

L’Anonyme est un organisme communautaire œuvrant à promouvoir des comportements sécuritaires et des relations égalitaires ainsi qu’à prévenir la transmission des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) par une approche humaniste de proximité. Le programme Éducation à la sexualité réunit une équipe de professionnel·les en sexologie qui se mobilisent quotidiennement à la conception d’activités qui favorisent un meilleur bien-être sexuel et le développement d ’ un esprit critique chez les populations rejointes. Rozanne Côté-St-Germain et Camille Johansson sont toutes deux diplômées du baccalauréat en sexologie de l’UQAM. Les efforts qu’elles déploient dans leur travail auprès de la population neurodivergente sont alimentés par un désir de répondre au besoin d’adaptation et aux défis rencontrés par ces personnes attachantes en contexte d’éducation à la sexualité. Elles sont également motivées par un désir sincère d’ouvrir le dialogue sur l’intimité avec les individus rencontrés.

Prévenir la sexualisation précoce des enfants, c’est aussi prévenir la violence sexuelle – Francine Duquet

Les messages à caractère sexuel véhiculés dans certains médias ou via les technologies de l’information (téléréalités, publicités, jeux vidéos en ligne, célébrités ou influenceur.e.s sur les réseaux sociaux, cyberpornographie, etc.) peuvent parfois diffuser une image stéréotypée, réductrice voire préoccupante de la sexualité́. À cela s’ajoute la difficulté pour certains adultes d’aborder simplement la sexualité auprès d’un jeune public. Quel impact ces représentations peuvent-elles avoir sur la perception que les enfants se font de l’image corporelle, des relations amicales ou amoureuses, de l’intimité́, du consentement, etc. ? Comment recadrer les influences possibles de ce bombardement de messages sexuels et développer leur esprit critique, leur confiance en soi et leur capacité de s’affirmer ? Lors de cet atelier, nous illustrerons de façon concrète ce que l’on entend par hypersexualisation sociale et sexualisation précoce. Nous discuterons des enjeux liés à ces problématiques chez les enfants. Des exemples concrets d’intervention seront présentés afin d’outiller les adultes à mieux accompagner les enfants. Enfin, la question des repères et des limites sera abordée, car elle est essentielle en matière d’éducation à la sexualité. Elle constitue un levier fondamental pour favoriser un développement psychosexuel sain et prévenir la violence sexuelle. En somme, lutter contre la sexualisation précoce permet d’outiller les jeunes pour qu’ils développent une perception saine et égalitaire de la sexualité, réduisant ainsi leur vulnérabilité face aux comportements abusifs.

Francine Duquet est sexologue (B.A.; M.A., Sexologie UQAM) et détentrice d’un doctorat en éducation de l’Université de Montréal. Elle est spécialisée dans l’éducation à la sexualité des enfants et des adolescent.e.s (conception et approche) et dans la formation d’intervenant.e.s issus des milieux de l’éducation, de la santé et des services sociaux et communautaires (enjeux, exigences et compétence éthique). Depuis près de 30 ans, elle donne conférences et formations au Québec, au Canada et à l’étranger aux intervenants-es, aux parents et aux jeunes.Depuis 2005, elle dirige le projet Outiller les jeunes face à l’hypersexualisation (www.hypersexualisationdesjeunes.uqam.ca) où des formations et des programmes d’éducation à la sexualité «clé en main» ont été conçus (Oser être soi-même (Duquet et coll., 2023) (Duquet, Gagnon et Faucher, 2010) ; Be True to You (Duquet et coll., 2023) ; On est encore des enfants! (Duquet, 2017) ; Séduction, Sentiments amoureux et Intimité : quand ça nous transporte ou quand ça dérape (Duquet et coll., 2020)) afin, entre autres, de contrer les phénomènes d’hypersexualisation sociale et de sexualisation précoce et de développer les rapports égalitaires. Les outils didactiques sont téléchargeables gratuitement sur leur site (onglet Outils). Précisons qu’Oser être soi-même a été lauréat à deux reprises du Prix Égalité du Secrétariat à la condition féminine (2014, 2024) et que le programme On est encore des enfants! a gagné un prix en innnovation (SePSI-UQAM, 2014).

 

Le programme Boussole : faire de la prévention de la VS auprès des 6-12 ans dans les milieux communautaires, de loisirs et de camps – Marie-Vincent

Dans la continuité du programme Lanterne, le programme Boussole est un programme de prévention de la violence sexuelle auprès des enfants de 6 à 12 ans et de leur entourage développé par Marie-Vincent. Il s’adresse aux intervenant·e·s du milieu communautaire, du loisir, ainsi qu’aux personnes travaillant dans les camps de jour et camps de vacances (gestionnaires, responsables, coordonnateurs·rices, intervenant·e·s psychosociaux et animateurs·rices). Les formations du programme Boussole visent à faire la prévention de la violence sexuelle auprès des enfants et de leur entourage par l’éducation à la sexualité ainsi que la promotion des relations saines et égalitaires. Une trousse d’outils d’éducation à la sexualité adaptée et gratuite est fournie à tous les milieux formés.À travers les différentes étapes du développement du programme Boussole, l’atelier vous permettra de découvrir les fondements de celui-ci, d’en apprendre davantage sur les meilleures pratiques de prévention de la violence sexuelle chez les 6 à 12 ans et d’en savoir plus sur les outils de la trousse Boussole.

Jessica Martin possède un baccalauréat en psychologie, un certificat en intervention auprès des jeunes , ainsi qu’un diplôme de deuxième cycle en art-thérapie. Elle est membre du registre des droits acquis de l’OTSTCFQ. Depuis 2020, elle fait partie de l’équipe de prévention et formation de Marie-Vincent en tant que chargée de projets et formatrice. Auparavant, Jessica a occupé pendant onze ans un poste d’agente de relations humaines et de formatrice à la Direction de la Protection de la Jeunesse. Ayant des intérêts marqués pour la protection de l’enfant, le soutien au développement de l’enfant et l’intervention en contexte de maltraitance, son parcours l’a notamment menée à devoir intervenir au cœur de la crise familiale déclenchée par un dévoilement. Au sein de Marie-Vincent, son rôle de protection se poursuit sous une nouvelle forme, en travaillant cette fois en amont de la crise et en équipant les adultes significatifs qui gravitent auprès des enfants à prévenir les risques de violences sexuelles et à réagir efficacement lorsqu’ils y sont confrontés. Son objectif : parvenir à bâtir une communauté protégeante pour tou·te·s les enfants et les adolescent·e·s.

Katherine est détentrice d’un baccalauréat et d’une maîtrise en sexologie, profil recherche-intervention. Elle a développé son intérêt pour l’éducation à la sexualité et la prévention de la violence sexuelle auprès des jeunes dans le cadre d’expériences professionnelles diversifiées au sein du département de sexologie de l’UQÀM. Lors de ses études, elle s’est d’ailleurs intéressée à l’évaluation des effets de la formation du programme Empreinte – Agir ensemble contre les agressions à caractère sexuel, destinée aux membres du personnel scolaire d’écoles secondaires.Elle a débuté sa carrière comme intervenante en sexologie au sein de Grossesse-Secours, un organisme communautaire pro-choix et féministe, où elle a pu consolider sa passion pour l’éducation à la sexualité et développer une expertise en matière de promotion d’une santé sexuelle et reproductive positive. Depuis 2023, Katherine a intégré l’équipe de Marie-Vincent à titre de chargée de projets et formatrice, où elle a l’opportunité de collaborer sur le programme Boussole et le projet Voies. Ayant à cœur l’accès à une éducation à la sexualité de qualité, inclusive, adaptée et positive, elle se sent choyée de contribuer au développement et déploiement d’outils et de formations en prévention de la violence sexuelle afin de bâtir une communauté protégeante pour tous les jeunes.

Projet Mi-temps : Prévenir la violence et la cyberviolence sexuelle auprès des jeunes sportif·ve·s – Marie-Vincent

Au courant des dernières années, de nombreux cas d’athlètes ayant dévoilé avoir été victimes de violence et de cyberviolence sexuelle ont été médiatisés. Cette nouvelle place accordée dans l’espace public à la problématique de la violence sexuelle en contexte sportif met en lumière le tabou qui persiste.Face à ce phénomène, Marie-Vincent est actuellement en train de développer le projet Mi-temps. Le projet vise à prévenir la violence sexuelle et la cyberviolence sexuelle chez les jeunes de 12-17 ans en milieu sportif scolaire, par la mise en œuvre d’activités de formation et d’intervention. Ce projet est financé par Sécurité Publique Canada et s’échelonne sur une période allant de 2023 à 2028.Cette présentation permettra aux participant·e·s de mieux connaître le projet Mi-temps et ses étapes parcourues au courant des deux dernières années. Quelques outils ayant été développés seront partagés et les éléments à bonifier, selon ce qui est ressorti de l’évaluation, seront survolés.

Marielle est détentrice d’un certificat en sciences sociales et d’un baccalauréat en sexologie. Son parcours scolaire et professionnel lui ont permis d’intervenir auprès de la clientèle adolescente et d’animer des ateliers de prévention, abordant ainsi plusieurs thématiques telles que la violence sexuelle, le consentement, l’intimité ou encore l’éveil sexuel. Ayant travaillé 3 ans en proche aidance en santé mentale, elle a aussi travaillé en relation d’aide auprès de parents. Actuellement chargée de projets et formatrice à Marie-Vincent, Marielle chapeaute tout ce qui touche les formations destinées aux professionnel·le·s du réseau de la santé et des services sociaux et collabore sur un projet de prévention de la violence et de la cyberviolence sexuelle en contexte sportif.

Vanessa est détentrice d’un baccalauréat et d’une maîtrise en criminologie de l’Université de Montréal. C’est durant son parcours universitaire et son stage qu’elle a développé une passion pour le milieu communautaire et le travail de prévention auprès des jeunes. Elle accumule plus de 12 ans d’expérience en prévention de la violence par le développement des compétences sociales chez les jeunes et les adolescent·e·s et du renforcement des capacités chez les adultes. Nourrissant sa passion pour la prévention et la formation, Vanessa est maintenant chargée de projet et formatrice à Marie Vincent et a le privilège de travailler en prévention de la violence sexuelle chez les adolescent·e·s.

ATELIERS DE L’APRÈS-MIDI:

Cyberhéros : comment faire des adolescents des alliés contre les cyberviolences à l’endroit des filles, des femmes et des personnes LGBTQ+? – Mariane Gilbert, Les 3 Sex*

Les technologies de l’information et de la communication (TIC), comme les téléphones cellulaires et les réseaux sociaux, font partie intégrante du quotidien et influencent considérablement la façon dont nous interagissons et communiquons les un.e.s avec les autres (Cousineau, 2021; Dunn, 2020). Les espaces numériques dédiés aux échanges, comme les réseaux sociaux et les forums, ont favorisé la création d’espaces permettant à des individus de se regrouper en communauté pour partager sur divers sujets d’intérêt commun (Cousineau, 2021). Ces espaces numériques permettent d’ailleurs à des communautés partageant des idéologies similaires, telles que le patriarcat, la misogynie et l’antiféminisme, de se regrouper et d’échanger autour de ces thèmes, créant ainsi la manosphère (Cousineau, 2021). Cyberhéros est un programme de prévention sur les cyberviolences commises par les adolescents à l’endroit des filles, des femmes et des personnes LGBTQ+ conçu par Les 3 sex*. Cette présentation fera un bref portrait de la revue de la littérature, le contenu du programme de prévention sur les cyberviolences, les résultats préliminaires de la campagne de sensibilisation, ainsi que les obstacles et les facilitateurs pour intervenir auprès des garçons et adolescents.

Sexologue, Mariane s’intéresse aux enjeux contemporains dont les nouvelles technologies, les médias sociaux, la politique et le féminisme. Son travail à la direction du volet Sensibilisation de Les 3 sex* lui ont permis de travailler sur divers enjeux dont la sexualité des ainé.e.s, l’espoir chez les jeunes queers, les masculinités et le masculinisme, et tant d’autres. Sa vision de la sexologie est indissociable du politique. Cela transparaît dans sa vision globale des enjeux sexologiques qui lui font répéter ad nauseam « toute est dans toute » au grand dam de ses collègues.

 

La littérature jeunesse : un super levier pour faire une éducation à la sexualité globale, positive et inclusive auprès des enfants! – Nathalie Ringuette

Cet atelier proposera des stratégies et des outils pratiques pour aborder l’éducation à la sexualité auprès des enfants de 4 à 12 ans. L’atelier mettra en avant-plan l’utilisation de la littérature jeunesse comme vecteur pour aborder plusieurs thèmes liés à l’éducation à la sexualité. Le contenu s’appuiera sur une vision globale, positive et inclusive de la sexualité, et des pistes seront offertes pour mieux prendre en compte les profils d’enfants ayant des besoins particuliers. À travers des exemples concrets, les participants découvriront comment intégrer ces ressources dans leur pratique et ainsi, réaliser des actions d’éducation à la sexualité porteuses de sens pour les enfants.

Nathalie Ringuette, sexologue et chargée d’enseignement clinique au Département de psychiatrie et de neurosciences de la Faculté de médecine de l’Université Laval, œuvre en éducation à la sexualité depuis le début de sa carrière, notamment auprès des enfants et adolescents, y compris ceux ayant une DI ou un TSA. Grâce à son bagage comme enseignante au secondaire et sexologue, elle a élaboré plusieurs trousses pédagogiques en collaboration avec des partenaires des milieux scolaire, de la santé et des services sociaux. Certains projets ont même reçu une reconnaissance sur les plans régional et provincial.Actuellement conseillère pédagogique au centre de services scolaire de la Capitale, ses principales actions se concentrent sur la prévention des violences sexuelles et la promotion des meilleures pratiques en intervention lors de comportements sexualisés problématiques chez les enfants. Elle accompagne également les milieux scolaires en matière de diversité sexuelle et de pluralité des genres, de climat scolaire, de promotion-prévention (santé mentale, temps d’écran, substances psychoactives) et d’éducation à la sexualité (contenus et programmes Culture et cité et citoyenneté québécoise).

Prévention et intervention en contexte d’exploitation sexuelle ; partage de connaissances et d’outils – Marie-Vincent

L’exploitation sexuelle et la traite des mineurs est une réalité préoccupante qui occupe de plus en plus de place dans les interventions faites auprès des jeunes. Pile ou face est un projet de prévention de l’exploitation sexuelle et de la traite de personnes. En misant sur le renforcement de l’estime de soi et la promotion des relations égalitaires, le projet vise à consolider les connaissances et compétences clés des jeunes et à promouvoir la mise en place d’outils de prévention contre l’exploitation sexuelle et la traite de personnes auprès des professionnel·le·s et intervenant·e·s. Cet atelier vise donc à mieux comprendre cette problématique, à identifier les facteurs de risque et à explorer les stratégies de prévention et d’intervention. De plus, des outils concrets et gratuits de la trousse d’intervention en exploitation sexuelle développée par Marie Vincent seront présentés afin d’aider les intervenant·e·s dans leurs pratiques.

Gabrielle possède un baccalauréat par cumul de certificats en victimologie, criminologie et toxicomanie, de l’université de Montréal. Elle a également complété un programme court de premier cycle sur la violence sexuelle et interpersonnelle, à l’université du Québec à Montréal. Elle a débuté sa carrière au centre jeunesse de Montréal, comme éducatrice auprès de jeunes filles âgées entre 12 et 17 ans. C’est dans ce milieu qu’elle a développé son intérêt et expérience avec la clientèle jeunes en difficulté. Gabrielle se joint finalement à l’équipe formation-prévention de Marie-Vincent, où elle est chargée de projets et formatrice. Elle collabore aux projets de prévention et d’intervention en contexte d’exploitation sexuelle et de traite de personnes, un sujet qui lui tient particulièrement à cœur.

Vanessa est détentrice d’un baccalauréat et d’une maîtrise en criminologie de l’Université de Montréal. C’est durant son parcours universitaire et son stage qu’elle a développé une passion pour le milieu communautaire et le travail de prévention auprès des jeunes. Elle accumule plus de 12 ans d’expérience en prévention de la violence par le développement des compétences sociales chez les jeunes et les adolescent·e·s et du renforcement des capacités chez les adultes. Nourrissant sa passion pour la prévention et la formation, Vanessa est maintenant chargée de projet et formatrice à Marie Vincent et a le privilège de travailler en prévention de la violence sexuelle chez les adolescent·e·s.

Projet Voies : frayer le chemin à la prévention de la violence sexuelle auprès des enfants ayant besoin de soutien particulier

Le projet Voies, en continuité avec le programme Lanterne, vise à mettre en place des pratiques préventives pour protéger de la violence sexuelle les enfants de 4 à 12 ans ayant besoin de soutien particulier*. Pour ce faire, le projet Voies mise à travers ses outils et sa formation sur une éducation à la sexualité adaptée aux besoins, le renforcement de l’autonomie ainsi que la promotion des relations saines et égalitaires.Le projet Voies s’adresse à toute personne d’organismes communautaires, d’écoles (publiques, privées ou spécialisées) ou de CPE travaillant auprès des enfants ayant besoin de soutien particulier. Il est rendu possible grâce au soutien de la Fondation Lucie et André Chagnon.Cet atelier vous invite à découvrir les spécificités de la prévention de la violence sexuelle auprès des enfants de 4 à 12 ans ayant besoin de soutien particulier ainsi que les différents outils dynamiques et flexibles qui ont été développés pour elles et eux ainsi que pour leur entourage. * Le projet Voies et ses outils ciblent plus spécifiquement les enfants d’âge scolaire qui présentent des enjeux sur le plan cognitif et/ou de la communication en lien avec une déficience intellectuelle (DI) légère, de l’autisme avec des besoins légers ou un trouble du langage (TDL). Toutefois, par souci d’allègement, l’expression plus générale « enfants ayant besoin de soutien particulier » sera utilisée.

Nadia s’est jointe à l’équipe prévention-formation de Marie-Vincent en septembre 2020. Dès son arrivée, elle s’est impliquée dans les formations pour le milieu scolaire primaire. Elle occupe depuis mars 2024 un poste de chargée de projet et formatrice pour Voies, le projet de prévention de la violence sexuelle auprès des enfants ayant besoin de soutien particulier, en plus d’être formatrice pour le jeu Zones Sensibles. Fervente défenderesse de l’inclusion et de l’importance de reconnaître la valeur de la diversité et des relations égalitaires, elle a la chance de pouvoir appliquer ses valeurs à son travail à Marie-Vincent et sensibiliser les gens à la nécessité d’offrir aux jeunes une éducation à la sexualité de qualité, inclusive et adaptée.

Katherine est détentrice d’un baccalauréat et d’une maîtrise en sexologie, profil recherche-intervention. Elle a développé son intérêt pour l’éducation à la sexualité et la prévention de la violence sexuelle auprès des jeunes dans le cadre d’expériences professionnelles diversifiées au sein du département de sexologie de l’UQÀM. Lors de ses études, elle s’est d’ailleurs intéressée à l’évaluation des effets de la formation du programme Empreinte – Agir ensemble contre les agressions à caractère sexuel, destinée aux membres du personnel scolaire d’écoles secondaires. Elle a débuté sa carrière comme intervenante en sexologie au sein de Grossesse-Secours, un organisme communautaire pro-choix et féministe, où elle a pu consolider sa passion pour l’éducation à la sexualité et développer une expertise en matière de promotion d’une santé sexuelle et reproductive positive. Depuis 2023, Katherine a intégré l’équipe de Marie-Vincent à titre de chargée de projets et formatrice, où elle a l’opportunité de collaborer sur le programme Boussole et le projet Voies. Ayant à cœur l’accès à une éducation à la sexualité de qualité, inclusive, adaptée et positive, elle se sent choyée de contribuer au développement et déploiement d’outils et de formations en prévention de la violence sexuelle afin de bâtir une communauté protégeante pour tous les jeunes.

Pour toutes les Marie et tous les Vincent, donnons.

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