Le 6 juin dernier, l’Assemblée nationale a adopté une motion créant la Commission spéciale sur les impacts des écrans et des réseaux sociaux sur la santé et le développement des jeunes.
Dans le cadre de ce mandat, les membres de la Commission ont convenu de procéder à des consultations particulières afin d’obtenir le point de vue de divers organismes et personnes sur le sujet.
Marie-Vincent a eu le privilège d’être convoquée à une audition en visioconférence le jeudi 26 septembre 2024 afin de nourrir les réflexions de la Commission. Elle a également soumis un mémoire mettant en lumière les effets de l’omniprésence des écrans et des plateformes numériques dans la vie des jeunes, particulièrement sous l’angle de la cyberviolence sexuelle.
En s’appuyant sur son expertise en prévention de la violence et de la cyberviolence sexuelle et sur les données recueillies dans le cadre de ses projets et programmes, Marie-Vincent a proposé à la Commission trois recommandations :
- Favoriser une éducation positive et nuancée qui reconnaît les besoins et la réalité des jeunes ainsi que leur développement psychosexuel.
Bâtir une communauté protégeante pour nos jeunes passe par le renforcement des capacités des adultes – parents et professionnel·le·s – qui se sentent souvent démunis. Il est nécessaire de les sensibiliser aux approches qui permettent d’ouvrir le dialogue avec les jeunes, de prévenir sans culpabiliser, d’instaurer un rapport sain à la sexualité (notamment en ligne) et de valoriser la culture du consentement.
- Renforcer les habiletés de protection des jeunes, notamment en développant leur pensée critique.
Puisque les plateformes numériques se sont forgées une place de choix dans la vie des jeunes, utilisons-les intelligemment à des fins éducatives : en s’adaptant à leurs modes de communications, en leur proposant un format pour lesquels ils et elles démontrent déjà de l’intérêt et en s’assurant d’une utilisation informée au quotidien, avec leurs ami·e·s, leurs partenaires ou des inconnu·e·s, incluant des influenceur·euse·s.
- Créer une synergie des services et programmes déjà disponibles au Québec et leur offrir le financement nécessaire à la pérennisation de leur offre.
Pour avoir un impact durable, il est indispensable d’utiliser les ressources existantes, notamment celles offertes par les organismes à but non lucratif, et d’offrir un financement à la mission plutôt que par projet.
Pour en apprendre davantage :
- Consultez l’intégralité du mémoire ici.
- Visionnez la présentation de Marie-Vincent lors des auditions.
- Écoutez l’entrevue de Stéphanie Gareau, directrice générale de Marie-Vincent, avec Patrick Lagacé sur les ondes du 98,5 FM.